dimanche 25 mars 2012

New Pulse

Comme un réveil je lutte, mon coeur bat dans ma poitrine, comme l'instinct me fait respirer.
Mais quand l'esprit n'habite plus le corps et qu'il le laisse à la dérive de la déprime, il ne reste plus rien que les larmes pour l'élever et le supporter.
Alors que mon amour, j'ai bien failli te perdre, encore, je me retrouve face à moi-même, me tenant à bout de bras, essayant de faire quelque chose de cette carcasse vide qui me sert d'enveloppe mortelle.
De quoi demain sera t-il fait?
Le soleil frappe à mes fenêtres comme de multiples appels au reveil, pourtant les yeux grands ouverts, je regarde ma vie défiler et n'en fait rien.
Aimez-moi, afin que je puisse aimer en retour, car je suis bien inccapable d'aimer de par moi.

dimanche 11 mars 2012

Ergo Proxy

Il y a quelque chose, tout au fond, un je ne sais quoi qui me parle tout bas.
Des chants et des voix d'ailleurs, parlent à mon âme malade comme un soulèvement contre le système.
Machine, nous sommes devenus, cherchant le profit par le bonheur et le bonheur du profit dans un matérialisme inexistant.

Il n'y a point de vie dans l'argent, il n'existe pas de souffle, de pleurs, d'émotions dans le Capitalisme.
L’Amérique hante la société, nous perdons nos valeurs, notre âme donnée au Sheitan pour brûler dans les flammes de la damnation.

La foi disparait des cœurs, sous l’œil avide des politiciens, corrompre les foules à l'unisson de nos désirs, VIVRE.

Aujourd'hui, je veux vivre, mais plus comme cela, plus dans cette ère de blasphèmes immorales et putrides.
La critique est devenue la mère et du père le mensonge, nous sommes esclaves d'un faux semblant que nous prenons pour le réel de notre quotidien.

Foule, réveille toi! Ne vois-tu pas ce qu'on fait de toi? Décérébré comme une larve tu t'engraisses des viles personnages qui t'entourent et tu ne te vois plus obèse.

Il n'y a que de vérité dans le ciel et la terre, dans notre mère et notre père, la mer et la survie de notre espèce.
Souviens toi du chemin parcouru et de celui restant à faire. Il n'y a point de souffrance si tes pas sont ceux que tu choisis et non ceux dictés par tes semblables malades et connectés au système viscérale.

Déconnecte tu pleureras du sang de ce que tu chéries car ils ne te comprendront plus mais tu seras libre d'aimer et de voir au delà des perceptions faussées dans lesquels tu baignes depuis ta naissance.
La vie est une bataille, non contre la mort mais contre les dogmes, les lâches,

Tout réside dans l'idée,

Jamais elle ne meurt, elle résiste au temps et au mœurs.

mercredi 7 mars 2012

Pendaison

Combien de fois déjà étais-je assise là? A fixer le mur froid et vide de mon salon, toutes envies ayant disparues.

Combien de fois déjà, ai-je commis l'impardonnable, franchis des limites inviolables?
Combien de fois encore serai-je à me hair pour mes fautes?
En suis-je réellement coupable ou ne suis-je que le fruit de l'arbre?

Je ne voudrais plus être là, laisser les gens entre-eux, plus heureux.
Je voudrais cesser de faire n'importe quoi et te perdre ainsi, alors que je t'aime de tout mon être.

Je voudrais me pendre et disparaitre.